Karl Marx est philosophe (il fit une thèse de doctorat sur et et sur le dans l'antiquité), mais il est également historien, sociologue et économiste. Tout comme , il part de la philosophie d'tout en prenant des distances avec son (l'esprit du monde).
  • Si devient un philosophe de l'existence, Marx devient un philosophe de l'action avec le historique : "les philosophes se bornent à interpréter le monde alors qu'il s'agit de le transformer".
  • Pour Marx, les conditions matérielles de la société déterminent de façon radicale notre mode de pensée. Si Hegel nomme la force motrice de l'histoire "l'esprit du monde", pour Marx c'est l'inverse : le changement des conditions matérielles détermine l'histoire et les conditions spirituelles.
    • L'infrastructure représente les conditions matérielles économiques et sociales. Les modes de pensée d'une société, ses institutions politiques, la loi et la religion forment la superstructure. La superstructure (les idées) est supportée par l'infrastructure, elle en est le reflet. Il y a une relation entre les deux (notre façon de travailler influence notre conscience mais en retour notre conscience influence notre façon de travailler).
    • L'infrastructure possède trois niveaux :
      1. Les conditions de production : le climat et les matières premières
      2. Les moyens de production : les outils, les appareils, les machines...
      3. Les rapports de production : qui possède ces moyens de production
  • Le mode de production détermine notre façon de penser. Il n'y a pas de droit naturel, ce qui est moralement bien découle des moyens de production de l'infrastructure et est donc déterminé par la classe dirigeante.
    • L'histoire est une lutte de classes pour s'emparer des moyens de production.
    • La superstructure peut influencer l'infrastructure mais elle n'a pas d'histoire indépendante.
  • Il y a toujours eu deux classes sociales : les citoyens libres et les esclaves, les seingeurs et les paysans, les nobles et les bourgeois, les capitalistes et les prolétaires.
    • Seule la révolution permet à ceux qui ont le pouvoir de le lacher
    • Le travail est positif mais il y a un problème dans le capitalisme : quelqu'un travaille pour quelqu'un d'autre. Il est l'objet d'un processus "d'aliénation" (selon l'expression de ).
  • Marx publie en 1848 avec Friedrich Engels le "Manifeste du Parti communiste"
    • Ils pronent un renversement violent de l'ordre établi
    • Le capitaliste détourne à son profit une plus-value (le prix de vente moins les salaires et les coûts de production) que le travailleur seul à créé.
    • Le capitalisme est un système économique qui s'autodétruit car il n'est pas guidé par la raison : Pour être de plus en plus concurrentiel, on a de moins en moins de travailleurs et on cherche à réduire les salaires. Il s'en suit une baisse du pouvoir d'achat et un cercle vicieux car on n'achète plus...
    • Pour Marx, les prolétaires doivent s'emparer des moyens de production pour instaurer une "dictature du prolétariat" qui sera à son tour balayée par une société sans classe : le "communisme" où les moyens de production appartiennent à tous.
  • Les économistes contemporains pensent que Marx s'est trompé sur certains points comme l'analyse des crises du régime capitaliste. Il a négligé l'aspect d'exploitation de la nature. Par ailleurs, il n'avait sans doute pas assez songé que ce serait des hommes qui seraient chargés de gérer le communisme et que les hommes ont des défauts.
  • Après Karl Marx, le mouvement s'est scindé en deux :
    • La social-démocratie (principalement en Europe de l'Ouest) qui prone une révolution lente
    • Le Marxisme-Leninisme (que l'on retrouve en Europe de l'Est, Asie et Afrique)
  • En 1849, Karl Marx s'installe à Londres
Friedrich Engels : " de même que a découvert les lois de l'évolution organique de la nature, Marx a découvert les lois du développement historique de l'humanité".



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