J'avais indiqué que je travaillais sur un livre de vulgarisation scientifique : "Demain(s), la science et le choix des possibles". Il se présentera comme une enquête dans le monde des sciences mais également des philosophies et des arts. La question qui est posée est : "avons-nous le choix ?".

Travailler cette question du libre arbitre m'a amené à étudier de nombreux domaines et à rencontrer des spécialistes très divers : physique, astronomie, sciences de la terre, sciences du vivant, sciences humaines et sociales... mais également philosophie, psychanalyse, art, etc.

Si vous suivez ce blog, vous avez pu voir que j'ai mis beaucoup de notes de lectures sur l'histoire de la philosophie. Dans les tous prochains jours je compte rajouter des billets sur , , les existentialistes...

J'ai actuellement rédigé un premier chapitre (en fait le chapitre 2) sur l'imprévisibilité. Cela m'a permis de voir dans des domaines aussi divers que la météorologie, la science des volcans, la bourse, l'ethnologie des peuplades amazoniennes ou encore la linguistique, qu'il y avait deux grands phénomènes qui rendaient la science moins prévisible qu'on ne l'imaginait :
  • Le avec lequel une infime variation de départ peut donner des résultats extrêmement différents à l'arrivée. Les choses deviennent encore plus imprévisibles avec les "grandeurs non mesurables". Dans ce cas, on est obligé d'utiliser du "calcul approximatif" ce qui rend les résultats dans un environnement soumis au chaos, totalement imprévisibles. Une grandeur non mesurable est une grandeur pour laquelle on ne peut pas trouver un étalon commun entre deux évaluations. C'est le cas par exemple de l'estime que deux personnes différentes peuvent avoir pour une troisième ou encore de la confiance. En fait, tout ce qui fait le fondement des échanges coopératifs humains (par opposition avec des échanges monétaires qui eux sont mesurables) rendent les systèmes fondamentalement imprévisibles.
  • Le deuxième cas de figure ou la science devient imprévisible est la . A partir de 3 éléments, s'ils interagissent entre eux, nous ne savons plus traiter le système d'équation. Tout ce que nous pouvons faire est de simuler le système pour découvrir son fonctionnement en passant par toutes les étapes.
Le chapitre suivant est dédié à l'indéterminisme (paradoxe d'Epiménide en philosophie, théorème de en mathématiques). Il nous montrera que dans certains cas, les résultats sont indéterminés et qu'il existe donc plusieurs solutions possibles... Puisque les lois de la nature nous laissent ce choix, la question sera alors de savoir si nous pouvons le faire nous mêmes ou nous en remettre au hasard ? Si nous pouvons choisir nous verrons comment le faire et quels sont les pièges qui réduisent notre capacité de choix.

Mais pour l'instant, j'ai décidé de me pencher sur le premier chapitre. Bien qu'une introduction s'écrive en général à la fin, il m'a semblé important de l'écrire dès maintenant pour mettre par écrit un certains nombres de concepts... quitte à la réécrire totalement à la fin lorsque j'aurais tous les chapitres. Ce premier chapitre porte sur la méthode scientifique, son évolution et son positionnement par rapport à d'autres moyens d'obtenir de la connaissance. Cela explique le travail de notes actuel sur la philosophie ;-)

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