L' : technologies, services et usages de demain tomes 1 & 2 cherche à définir la relation entre les approches plannifiées, économique et coopératives.

Plusieurs modes de gestion de la rareté ou de l'imprévisibilité

On y voir une double caractérisation de l'environnement : rareté ou abondance d'un coté et prévisibilité et imprévisibilité de l'autre. Ainsi :
  1. La plannification permet d'optimiser la gestion des ressources rares par la prévision
  2. La coopération permet de s'adapter à l'imprévisible grâce à une abondance de choix
  3. L'économie cherche à gérer des ressources rares sans prévoir mais par un mécanisme de régulation par les prix
  4. La gestion des ressources abondantes et prévisibles n'a pas été abordée mais semble (apparemment) plus simple
La rareté et l'imprévisibilité sont des contraintes à gérer
L'abondance et la prévisibilité comportent cependant leur propre difficulté de gestion (surinformation...)

Coordination

Outre la relation de ces modes de gestion en fonction de l'environnement, on peut aussi se poser la question de ? Trois possibilités ont été identifiées :
  1. Un agent particulier : le coordinateur d'un projet coopératif, l'état en économie keynésienne, le plannificateur...
  2. L'environnement : par la morphogénèse en coopératif, la main invisible du marché d'Adam Smith en économie
  3. Les agents eux-mêmes s'ils sont doués de capacité d'anticipation : les participants d'un projet coopératifs qui cherchent les actions non encore réalisées, les agents rationnels et individualistes de l'économiste
  4. ou bien une combinaison de tout cela
On retrouve ces trois types de coordination dans les trois modes de gouvernance : réglementation, architecture et auto-régulation des acteurs (voir Internet tome 2 page 103)
Il est intéressant de voir qu'en économie comme en coopération, il peut y avoir des visions différentes sur l'importance que doit avoir l'acteur régulateur (approches néoclassiques ou keynésienes). la question est aussi de voir à quel niveau intervient le régulateur : faciliter l'émergence d'un environnement favorable.

La valeur

Ce qui a de la valeur peut être très différente (voir ) :
  1. la rareté pour les choses (une matière première, un secret...)
  2. l'abondance pour les réseaux ou plus précisément les liens (le réseau téléphonique)
  3. l'aspect indispensable (que la chose soit abondante ou rare : exemple l'air ou l'eau)

Regulations

On peut distinguer plusieurs aspects de régulations dans les domaines économiques (rareté) ou coopératifs (abondance)

Pour la Coopération

  • Inciter les acteurs à agir (à s'impliquer) : augmenter la motivation, diminuer les freins, diminuer le seuil de passage à l'acte
  • Résister à la non coopération (non action ou action adverse) : maitriser les tâches critiques, multiplier les opportunités, minimiser les besoins de départ
  • Faire converger l'intérêt collectif et les intérêts individuels : développer un environnement d'abondance (économie du don), donner une vision à long terme (augmenter le nombre d'interactions entre les acteurs) et développer une auto-évaluation globale en continu par les pairs (estime)

Pour l'économie

On peut se demander si de telles règles peuvent être trouvées pour l'économie (la gestion de biens rares) et si ils sont liés à ceux de la coopération ?
  • Inciter les acteurs à échanger : (voir en particulier les discussions sur le taux de rotation de la )
  • Résister à la non circulation de la monnaie (épargne)
  • Faire converger vers un équilibre : abondance de transactions (économie de transaction), nombre de transaction (durée des échanges), évaluation au niveau de chaque transaction par la fixation du prix.
(Ceci est un premier essai très imparfait et à affiner)
A noter que même lorsque l'on parle de rareté, il apparait des domaines d'abondance (et vice versa)

Différences

  • L'économie est basés sur un rapport gagnant/perdant (si on avantage l'une des personnes dans la transaction on desavantage l'autre)
  • La coopération est basée sur un rapport gagnant/gagnant (mais le dilemme du prisionnier par exemple montre que même quand c'est le cas, les acteurs ne font pas toujour les bons choix. Cela est du à la non communication. On retrouve la même notion en économie avec la Selection adverse).
  • La contrepartie dans l'échange est mesurable pour l'économie (la monnaie. l'économie permet la fixation du prix par le jeu de l'offre et de la demande), et évaluable mais non mesurable dans le cas de la coopération (l'estime n'est pas mesurable, voir la page sur le )
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