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rareté et abondance
Si l'économie ne prend en compte que la valeur définie par la rareté,
il existe plusieurs autres formes de valeurs, parfois même opposées
(voir le
carré sémiotique sur la différence entre opposés et inverses).
Valeur basée sur la rareté
La valeur, au sens économique est définie par la rareté (plus un bien est rare plus il acquière de valeur économique)
- par exemple plus une matière première est rare plus elle a de la
valeur. Moins il y a de personnes qui ont une information, plus elle a
de valeur.
Valeur basée sur l'abondance
La valeur d'un réseau est proportionnel au carré du nombre de ses utilisateurs (loi de Metcalfe).
- par exemple plus il y a de personnes abonnées au réseau téléphonique, plus il a d'intérêt pour moi d'en faire parti.
Valeur en cas de manque
Cette valeur est définie "en creux" : que ce passerait-il si je n'avais plus cela...
- par exemple l'air est abondant et gratuit mais sa disparition mène
à la mort. On observe actuellement le même phénomène sur l'eau potable
qui devient rare. Mais si la rareté définit le prix, la valeur de l'air
(abondant) ou de l'eau (devenue rare) est irremplacable...
Ainsi la valeur économique (telle que définit actuellement) ne peut pas être le seul critère de valeur.
Voir aussi la note de Manu Bodinier
sur les travaux de Patrick Viveret dans son rapport "
De nouveaux facteurs de richesses"
Rubrique :
économie
Répondre à cet article
Par J-M Cornu
| Avant
| 26/12/2004 18:07
| Après
| Economie
|
9 commentaires
| Lu 15002 fois
|
← 2 -
Re: réf sur rareté/abondance
par
Cornu, le Mercredi 6 Avril 2005, 06:10
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3 -
Rareté vs Abondance
par
MilleB, le Mardi 7 Août 2007, 17:23
Et deux ans après est-ce qu'il y a plus d'écrit sur ce concept rareté/abondance.
Car enfin il y a un paradoxe majeur : la finalité de l'économie c'est de procurer l'abondance (en simplifiant assouvir les besoins de tous), pas de gérer la pénurie en allouant la rareté. Et en plus ça réussit plutôt bien qd on voit l'abondance de certains pays...
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← 4 -
Re: Rareté vs Abondance
par
Cornu, le Lundi 24 Septembre 2007, 17:09
Répondre à ce commentaire
← 5 -
Re: Rareté vs Abondance
par
MilleB, le Lundi 24 Septembre 2007, 19:48
Je conçois bien que la théorie économique se définissent actuellement comme "une allocation de ressources rares". Cependant le but poursuivi est (devrait être) l'abondance. Et d'ailleurs les économies qui réussissent procurent cette abondance, du moins c'est le point de vue du commun des mortels.
Depuis mon dernier post j'ai un peu réfléchi au sujet et me semblent-il il faudrait distinguer :
1. ressource rare et ressource finie. L'économie cherche à optimiser la création de richesse à partir de resource finies (rare est une notion relative et malthusienne dans sa formulation)
2. on ne doit pas confondre abondance et surabondance. L'économie apprécie mal la "surabondance" mais les hommes recherchent l'abondance économique.
3.Que peut bien vouloir dire "allocation de ressources" pour des biens immatériels. C'est pour moi un mystère
Voilà juste quelques compléments.
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← 6 -
Re: Rareté vs Abondance
par
Cornu, le Lundi 24 Septembre 2007, 20:13
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Bonjour !
On ne s'est jamais parlé, je connais vos travaux depuis un mois. Depuis, je décortique. Je cherche à établir des conclusions entre les concepts que vous développez et le fait qu'une société dont les objectifs sont la résolution des besoins vitaux de ses membres par leur synergie se substituerait à l'Etat. En France, cela signifierait qu'un changement radical de l'Etat par l'Economie Sociale et Solidaire serait possible.
Un bien rival n'est-il pas abondant dès lors que le stock égale durement le besoin ?
Toute société n'étant pas autonome dans un secteur est obligée d'importer, donc d'exporter pour ne pas s'endetter, donc de surproduire dans les domaines les plus rentables. La convergence des produits de nature exportable fait dépasser le besoin par le stock, parce que nous sommes dans une économie de rareté.
Ainsi, alors que l'on considère qu'un peu moins d'un milliard des habitants de la planète sont sous-alimentés, nous jetons plus d'un tiers de la production mondiale en alimentation.
En France, alors que nous avons une balance commerciale positive en ce qui concerne l'agroalimentaire, nous n'avons pas organisé de service public en alimentation. De même, alors qu'il y a plus de logements vides que de français SDF à loger, le service public du logement s'arrête aux places en institut (et ça va très mal en ce moment) et aux HLM.
Au sein de l'Economie Sociale et Solidaire pourraient se développer des SCOP du type logement/alimentation, permettant aux employés de se loger et de se nourrir en étant prioritairement leurs propres clients. L'objectif de ces coopératives est du coup d'agrandir le marché interne, donc de recruter en ajustant le temps de travail aux besoins. Le temps libre permet à leurs membres une autre activité. Se créent donc les activités complémentaires nécessaires à subvenir aux besoins secondaires. Plus la SCOP offrira un rapport qualité/temps important, plus elle sera susceptible de recruter. Tant que la SCOP permet l'abondance pour ses membres dans le domaine des besoins vitaux, les lois de la coopération fonctionnent et la concurrence entre coopération et exploitation s'installe fortement, si bien qu'il ne peut exister que deux économies distinctes, qu'il conviendrait de séparer par la monnaie.
L'intérêt de la société étant de satisfaire les besoins de ses membres par leur activité, dans une coopération de ce type, la monnaie ne peut pas être spéculative : c'est l'activité qui est créatrice du "stock", pas l'exploitation de l'activité. La monnaie utilisée dans la coopération ne devrait donc pas pouvoir être vendue sans taxe. Si le coopérant estime qu'il peut obtenir mieux ailleurs, c'est que le marché interne ne lui est pas rentable, alors qu'en fait, c'est ce marché qui lui permet de vivre. La taxe permet de lui rappeler qu'il peut améliorer sa consommation en améliorant sa société vis-à-vis de ses attentes. S'il n'y arrive pas, il existe d'autres sociétés qui lui permettraient d'améliorer sa situation en rapport avec le temps qu'il est prêt à donner.
L'import et la perte d'un membre fait effet de piqûre de rappel pour la société. Elle lui permet de comprendre ses lacunes et d'en prendre compte (recrutement différent, méthodes différentes) grâce à la taxe qui lui permet de jouer sur les différents critères : abondance, qualité et temps de travail.
L'intégration de nouveaux services à la société doit toujours procèder de l'abondance en considération du
rapport (utilité+qualité)/temps de travail. Dès lors que l'ensemble des besoins vitaux sont permis dans la société, la concurrence entre coopération et exploitation peut atteindre le niveau administratif d'un territoire.
Je ne sais pas si je frappe à la bonne porte pour parler de tout ça, je vous remercie en tout cas de votre très bon travail pour m'avoir éclairé.
Commentaires
1 - réf sur rareté/abondancepar vishnusama, le Mercredi 6 Avril 2005, 01:51 Répondre à ce commentaire