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Demains - voir

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8) Voir l’invisible

Le livre ", la sciences et les mondes des possibles" est en projet. Les noms de personnes et les exemples proposés sont encore provisoires.

Idées à débattre

  • Voir (biffucations, retours à l'embranchement, saut - mutation... et fusion - ...)
  • Ajouter la réplication pour Multiplier les possibles : Il est nécessaire d'avoir le plus grand nombre de possibles pour améliorer le choix au moment de la selection. Que ce soit dans le monde des possibles (selection a priori) ou dans le monde réel (selection a posteriori),
  • Prendre les opposés (voir le ), utiliser la méthode dialectique de .

Quelle est la place de l'imitation (et de la ) ?
  • Une forme de réplication : Parrallèlement à la réplication/mutation on peut avoir imitation d'un élément diffrent. ces deux mécanismes permettent d'avoir une population de possibles avec une part identique et une part différente. Cette réplication est elle seulement culturelle (dans le monde ) et non dans le monde de la génétique (on considère le mème comme un réplicateur qui fonctionne par imitation entre autre) ?
  • une amplification de la mutation selectionnée (on copie le gagnant)
Cela nécessite de mieux comprendre la différence entre replication et amplification dans le ()

Présentation

Pour choisir, il faut avoir le choix… mais souvent certains possibles nous sont masqués. Il existe plusieurs raisons qui nous rendent invisibles certains choix. Certaines choses ne peuvent pas se pas être vues, comme par exemple la partie de notre champ de vision qui se projette sur la « tache aveugle » de notre rétine. Mais la nature a inventé une façon encore plus pernicieuse de nous rendre invisibles certaines possibilités : voir un aspect des choses nous rend invisible un autre aspect. C’est le cas par exemple avec une simple pièce de monnaie. Voir le coté pile nous cache le coté face. C’est aussi le cas dans certains dessins de Esher où l’adaptation de la vue à un des deux mondes présentés rend difficile la vision de l’autre monde pourtant situé dans le même dessin. La théorie de la représentation en physique des particules nous montre que nous ne pouvons bien souvent pas voir simultanément l’intégralité des facettes d’une réalité. Nous devons la décomposer en plusieurs représentations pour en avoir une vue d’ensemble. Quelles facettes de la réalité nous sont devenues invisibles depuis le formidable essor de la connaissance de notre science de la prévision ?

Déroulement du chapitre :

  • Une des clés pour retrouver la place pour notre est donc de pouvoir identifier les possibles. Mais cela est bien plus difficile qu'on ne le pense généralement. En plus des autres qui nous rendent intentionnellement ou non certains choix invisibles (voir par exemple le mécanisme de la mauvaise fois), il existe des cas où nous ne pouvons plus voir une chose à partir du moment où nous voyons les autres (comme voir pile ou face d'une même pièce)
Il est difficiles de voir les autres possibles lorsque l'on en voit un
  • Exemple en physiologie, la tâche aveugle sur la rétine : Un petit exercice simple mais spectaculaire permet de montrer à l'aide d'une croix et d'un rond qu'en les plaçant à une certaine distance, l'un disparaît si on regarde l'autre.
  • Exemple en physique des particules :
    durant la deuxième partie du XXème siècle, la théorie de la représentation a permis de cerner les différentes facettes des particules élémentaires sans pouvoir pour autant nous en donner une vue d’ensemble unifiée. Nous passons alors dans des mondes multidimensionnels. Par exemple, la trialité unit par un lien étonnant 3 types de symétries dans des espaces très différents et nous permet de comprendre les 3 facettes de certaines particules).
  • Exemple : trois façon des voir un réseau : Approche par le nœuds et les liens, par les routes et les flux ou bien par les phénomènes émergents [31].
  • Même lorsqu'il ne s'agit pas d'une impossibilité physique, il est parfois très difficile d'avoir deux points de vue simultanément
  • Exemple d'Esher l’illusions des sens en peinture : les gravures d’Esher nous montrent des univers paradoxaux grâce à la représentation en deux dimensions d’un monde tridimensionnel. Certaines de ses œuvres intègrent ainsi dans le même tableau deux ou plusieurs mondes incompatibles.(voir par exemple "concave-convexe").
  • Interview de Michel Paillet - Gestion de projets coopératifs : le point de vue des flux et le point de vue des tâches ? La gestion classique de projets se concentre sur les taches à réaliser et plus particulièrement celles qui sont critiques. Une approche complémentaire, « duale » est de regarder les flux d’informations qui circulent entre les différents acteurs. Ce « management cognitif permet de « voir » d’autres aspects qui sont particulièrement utiles dans le cadre de projets coopératifs)
  • Interview de Jean-Michel Guitaud, L'écriture chinoise : Dépasser la "voie"
    L'approche chinoise de l'écriture est volontairement ambiguë. L'objectif des confucéens étaient de montrer aux rois et empereurs ce qu'ils disaient sous un autre jour. Voir et en particulire la traduction du mot "Tao"
  • Proverbe Zarma : "Kaaru Fandu bon ga ni cala guna gooru ra" monte sur la dune pour voir ton camarade qui est dans le ravin
  • Difficulté à concenter notre attention sur plusieurs choses (économie de l'attention, "lorsque tout est abondant sauf l'attention reste rare") : idée (dimension 0), langage (dimension 1), écriture (dimension 2), numérique (dimension 3) voir "de la parole à l'internet en passant par l'écrit")
Différentes méthodes pour explorer les possibles
  • Voir les différentes méthodes pour explorer les possibles dans la partie "idées"
note
[31] on retrouve les trois mêmes approches dans les débats sur l' Evolutive d'Automates Intelligents: par exemple avec la Neurologie / la et l'étude de la conscience artificielle


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