• Il existe une relation conflictuelle entre les pulsions et les désirs de l'homme d'une part et les exigences du milieu d'autre part. L'homme n'est pas que rationnel, il a aussi des pulsions irrationnelles. Ces besoins fondamentaux arrivent masqués.
• Il montra que les petits enfants avaient une forme de sexualité (ce qui ligua beaucoup de monde contre lui dans cette époque victorienne). Beaucoup de névroses viennent de conflit dans l'enfance, il faut donc faire de "l'archéologie de l'âme" pour faire remonter à la conscience une expérience douloureuse.
• Le "çà" est le principe de pulsion et de plaisir. le nouveau né n'est pratiquement qu'une forme de çà. Nous apprenons à laisser s'effacer le "principe de plaisir" devant le principe de réalité et nous constituons par le refoulement de nos désirs un "moi" qui a des fonctions régulatrices. Les exigences morales du milieu sont intériorisées et constituent le "sur-moi" qui nous prévient quand nous avons des désirs "sales".
• On retrouve dans le sur-moi, une culpabilité liée à la sexualité. Il y a un éternel conflit entre les désirs et la culpabilité. Les désirs qui ne sont pas acceptables sont refoulés dans le subconscient (ou inconscient). Ceux qui sont dans le pré-conscient peuvent revenir en mémoire.
• Nous avons donc des réactions inconscientes : les lapsus, se justifier (se trouver une raison), la projection (on voit chez autrui ce que l'on a refoulé).
  
• Il faut laisser la porte entrouverte. Le névrosé chasse de sa curiosité ce qu'il a refoulé. Freud cherche à forcer la porte ou à en ouvrir une autre pour faire ressurgir les traumatismes cachés.
• Parmi les techniques utilisées, il y a les associations libres, mais la voie royale est donnée dans son livre "de l'interprétation des rêves" : il faut distinguer le "contenu manifeste" du rêve et son sens profond, le contenu latent du rêve (la satisfaction masquée de désirs refoulés). L'auteur ne comprend pas la propre logique de son rêve (l'aspect latent)
• A partir de 1920, la théorie de Freud aura une influence sur l'art (le surréalisme) et la littérature. En 1924, André Breton publie le "premier manifeste du surréalisme" où il déclare que l'art doit surgir de l'inconscient. l'artiste doit retrouver l'inspiration dans un état proche du rêve. La raison peut gêner (cela est illustré par l'histoire du mille-pattes danseur à qui une tortue jalouse demande comment il déplace les pattes pour danser...)
• La créativité est une alliance de l'imagination (ouvrir les possibles) et de la raison (choisir).
  

Répondre à cet article

Par J-M Cornu | Avant | 09/02/2005 06:46 | Après | Philosophie | aucun commentaire | Lu 6089 fois |