Pour ceux qui suivent ce blog, vous qavez que je travaille avec un ensemble de personnes sur un projet de livre appelé : ", la science et le choix des possibles" (voir la présentation). Il s'agit de partir explorer toutes les sciences mais aussi tout autour les arts et les philosophies pour mener une véritable enquête sur le déterminisme : Où est passé le libre arbitre ? A-t-il été tué et dans ce cas par qui ?

Le livre est à la fois une enquête policière, un ouvrage de vulgarisation dans un très grand nombre de domaines et une présentation des avancées très récentes en Science et de ce qu'elles impliquent.

Le premier chapitre : " : Qu'est-ce que la science ?" présente le cycle scientifique. Cela me semblait au départ une simple mise en forme d'un ancien article appelé . Cela me semblait être une simple introduction et donc a écriture plus tard. J'ai donc commencé par écrire le chapitre 2 (dont je vous parlerai bientôt) en imaginant écrire l'introduction à la fin comme cela se fait habituellement. Mais je me suis rendu compte que je devais souvent faire appel à des concepts qui seraient présentés dans le premier chapitre et qu'il y a vait un danger de les représenter plusieurs fois à chaque fois que j'en avais besoin...

J'ai donc résolu après le chapitre 2, d'écrire... le chapitre 1. J'en ai fait une première version basée sur mes anciens textes qui présente la démarche scientifique suivant un cycle de 4 étapes : Observation, Nouvelle vision, Mise en équation, prévision. Au passage, j'en ai profité pour découvrir les principales sources en épistémologie (la science qui étudie la démarche scientifique) : Par exemple Roger Bacon, Francis Bacon mais à des époques différentes...


J'ai alors fait relire ces deux premiers chapitres à quelques personnes. Dont François Elie, président de l'ADULLACT, mais aussi agrégé de philosophie qui avait monté un cours d'épistémologie, et sur un texte présentant la sérendipité (comment on trouve souvent quelque chose que l'on ne cherchait pas) dans la revue Automates Intelligents de mars 2005 (voir mon billet qui donne quelques nouvelles de l'écriture du livre en avril 2005).

Du coup, j'ai décomposé le tout en 6 étapes réparties sur 3 niveaux (celui de l'observation, celui de la généralisation et celui de l'explication). Je cherchait un exemple pour illustrer cela d'une chse autour de laquelle on puisse tourner (pour la voir sous les différents points de vue mais il fallait aussi pouvoir monter ou descendre pour voir de plus haut ou de plus bas. Après avoir essayé avec un cirque de montagnes ou un lac, je n'avais pas trouvé de choses concluantes. J'ai alors inversé le système en nous plaçant (les auteurs et les lecteurs) dans une maison dont on parcourait les 6 pièces et trois étages. Le monde réel devenait alors le monde extérieur que l'on découvrait au travers de fenêtre dirigigé dans des directions différentes.



Suivant la direction, on peut observer par la fenêtre : le monde sensible (avec nos sens), les mondes imaginaires (la représentation que l'on peut se faire dans notre tête - aussi bien du monde réel que d'autres mondes imaginés), le monde modélisé sous forme d'équations mathématiques, ou encore les mondes possibles représentés sous la forme de nombres qui constituent des mondes numériques (ou des mondes virtuels). Chacune des directions nous permet d'observer le monde mais pas de l'atteindre. Que nous le représentions sous forme d'image données par nos sens, d'équations, d'idée ou de nombres - cela ne nous permet pas d'atteindre une connaisance complète du monde mais seulement d'en observer certaines facettes. Le fait que la science observe le monde de quatre façons différentes au cours des diverses étapes de son cycle est riche car chaque représentation en présente des facettes différentes et complémentaires.

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