Néoténie : Persistance, temporaire ou permanente, des formes larvaires au cours du développement d'un organisme (Petit Robert)

La croissance de certaines caractéristiques adultes se font plus lentement (ou même n'apparaissent plus). Il n'est plus nécessaire de développer des fonctions qui ne sont plus utiles. On reste au niveau des caractéristiques de l'embryon pour bifurquer et redévelopper de nouvelles particularités.
Quelques exemples
  • Les cétacés (baleines, dauphins), des mammifères qui sont retournés dans la mer. Certaines caractéristiques de leurs ancêtres ne sont plus nécessaires.
  • Certains considèrent que l'homme est un autre exemple de néoténie parmi les primates mais cette affirmation est contestée
    • pour Elaine Morgan, c'est même le signe que l'homme est un singe qui est passé par une phase aquatique et non pas par la savane comme le pense la plupart des scientifiques. (Cf les cicatrices de l'évolution, Gaïa Editions, 1994, en particulier page 227)
    • voir également l'article de Libération "l'homme ce vieil enfant" par Corinne Bensimon le 18 septembre 2004 : Jean-Jacques Hublin (du Max Planck Institute à Leipzig) et des chercheurs du laboratoire d'anthropologie des population anciennes à l'université de Bordeaux ont repris l'étude d'un crane d'un jeune Homo Erectus trouvé en 1936 par le paléontologie Berlinois Ralph Koenigswald qui était évalué jusqu'à présent comme étant celui d'un enfant entre 18 mois et 8 ans. Il est arrivé à une double conclusion : l'enfant était agé au maximum de 18 mois et Secundo, son cerveau avait acquis, dès cet âge, une taille représentant déjà entre 72 % et 84 % de celle du cerveau d'un Homo erectus adulte. Il avait donc un mode de croissance «rapide», similaire à celui des chimpanzés dont le cerveau atteint, à 1 an, 70 % de sa taille adulte. Et bien différent de celui de l'homme, qui affiche à 1 an seulement 50 % de son volume cérébral final. Le cerveau de l'homme est paradoxal. A la naissance, c'est le plus petit (par rapport à la masse corporelle) de tous les primates : il représente 25 % de la taille finale chez le nourrisson, alors que celui du bébé macaque monte à 70 %. Et à l'âge adulte, c'est l'inverse : c'est lui le plus gros.
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