Ce document nous a permis de proposer de nouvelles méthodes de gestion de projets basés sur la coopération. Si elle ne peut prétendre à l'universalité, et à remplacer les méthodologies traditionnelles de gestion de projet, cette méthode permet dans certains cas de sortir des écueils rencontrés habituellement :

  • Nous sommes sortis du dilemme de la tragédie des biens communs en prenant en compte des biens non consommables.
  • Nous avons évité les inconvénients du principe de Peters en proposant une évaluation en continue (l’estime) plutôt qu’une évaluation a priori (le titre opérationnel)
  • Nous sommes sortis de la loi de Brooks en confiant la détection des problèmes et une grande part de leur résolution à un grand nombre d’utilisateurs non reliés entre eux n'effectuant pas de taches critiques.
  • etc...

Notre proposition d’une nouvelle méthodologie de projet coopératif s’est basée sur 3 grandes idées qui doivent permettre d’inciter les personnes à contribuer plutôt que de le leur imposer, ce qui a des répercussions importantes sur l’implication de chacun dans le projet, mais ajoute de nouvelles contraintes en particulier sur la durée du projet pour atteindre sa maturité. Ces avantages et ces contraintes permettent de mieux connaître les cas de figure où il est judicieux de mettre en place un projet coopératif.

La gestion de projet coopératif agit plus particulièrement sur l’environnement pour qu’il

  1. Réconcilie l’intérêt individuel avec l’intérêt collectif.
  2. Maximise les possibilités tout en faisant en sorte qu’aucune ne soit critique pour le projet
  3. Incite les contributeurs potentiels à passer à l’action

Si beaucoup des points exposés ici sont déjà connus, leur assemblage sous la forme d'une méthodologie cohérente est encore embryonnaire. Une telle approche pourrait progressivement permettre une professionnalisation de la gestion de projets coopératifs.

Cette nouvelle approche touche un grand nombre de domaines (professionnels, loisirs ou même dans la vie de tous les jours). Bien que l'ensemble de ces règles semblent des évidences, les expériences passées montrent que leur mise en oeuvre complète n'est pas si courante et nécessite une bonne vision d'ensemble du champ de la coopération. On peut espérer que la coopération devienne dans le futur une matière enseignée à l'école et facilite ainsi la diffusion de ces connaissances.

Il reste cependant encore beaucoup à accomplir. De nombreux points dans ce document sont flous ou même erronés. Si l'expérience de grands projets coopératifs se développe dans le monde, elle ne prendra toute sa valeur que par l'échange et la coopération entre tous ceux qui par des voies parfois très différentes utilisent certaines de ces méthodes. Ce document continuera de s'enrichir de vos commentaires et contributions. S'il peut apporter une contribution à cette réflexion il aura atteint son but.

Livre sur la

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