La place du Christianisme dans la philosophie
- Les grecs et les romains sont de culture indo-européenne qui s’est développée depuis 4000 ans autour de la mer noir. La conception du monde est basée sur le combat entre le bien et le mal et donc en recherche de l’avenir du monde. L’hindouisme et le bouddhisme sont reliables à la philosophie grecque (il faut se retirer ; la transmigration de l’âme signifie qu’il faut se libérer de la réincarnation). La vue est le sens le plus important pour les indo-européens (vidia = connaissance en indien, eidos = idée en grec, video = je vois en latin)
- Les juifs sont de culture sémitique qui s’est développée dans la péninsule arabe. Les sémites ont été éloignés de leur terre d’origine il y a 2000 ans. L’Ouïe est le sens principal pour les sémites qui s’intéressent également à l’écriture (« écoute Israël », « Ainsi parlait Yahvé »…). Il y a une interdiction de représenter Dieu.
- Les 3 religions de l’écrit sont issues de la culture sémitique : monothéisme, vision linéaire de l’histoire avec un début et une fin, l’histoire existe pour que Dieu puisse réaliser son dessein. Les 3 religions insistent sur le fossé entre Dieu et le monde. Il faut rattraper la faute pour obtenir la Rédemption.
- En 1000 av JC, il y eut 3 grands rois : Saül, David et Salomon. Le roi recevait l’onction, était appelé « messie » et était considéré comme le fils de Dieu (Israêl étant le royaume de Dieu). Puis Israël s’est divisée et a été envahie, mais a toujours attendu le sauveur à travers des prophéties du salut.
- Le pardon proposé par Jésus était révolutionnaire (la rémission des péchés). Les Chrétiens recherchent le salut grâce à la foi. Le terme « Christ » est la traduction grecque de messie.
- Saint Paul fait du christianisme une religion mondiale. Grâce a ses visites à Athènes, le christianisme s’infiltre dans le monde gréco-romain. Il ne s’agit pas d’un Dieu philosophe ou d’une image d’or mais d’un Dieu personnel qui prend place dans l’histoire des hommes pour les sauver. En quelque siècles, tout le monde gréco-romain est christianisé. Paul explique qu’il n’est pas nécessaire de suivre les rites juifs pour être chrétien, c’est la nouvelle alliance. La profession de foi insiste sur les spécificités du christianisme pour le démarquer du brassage de religions qui se trouvait à Athènes.
Par J-M Cornu | Avant | 19/01/2005 06:27 | Après | Philosophie | un commentaire | Lu 5064 fois |
Commentaires
1 -par Les chiffres romains, le Mercredi 30 Juillet 2014, 15:00 Répondre à ce commentaire